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Association des gabonais d'Amiens (AGA)
15 mars 2012

Réexamen méticuleux des accords France-Gabon sur les flux migratoires

Les experts du Gabon et de la France se concertent à Libreville dans le cadre de la 2e Session du Comité de suivi de l’Accord cadre franco-gabonais de 2007, relatif à la gestion concertée des flux migratoire et le codéveloppement.

Francis Hirtut, chef du Service des affaires internationales et développement solidaire de la France, et Guy Noël Nguieno, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères du Gabon. 

La session qui s’est ouverte au ministère des Affaires étrangères du Gabon, le 14 mars, a enregistré la présence notable de Francis Hirtut, chef du Service des affaires internationales et développement solidaire de la France, et de Guy Noël Nguieno, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères du Gabon. 

«Notre rencontre de ce jour témoigne à souhait de notre volonté commune de réactualiser (…) le cadre de notre coopération à travers un suivi permanent et responsable», a indiqué le ministre délégué qui souhaite qu’ «une dimension nouvelle et adaptée aux réalités d’un monde en perpétuel mouvement» soit apportée à ce partenariat. 

On se souvient qu’en 2007, au mois de juillet ces accords prévoyaient, pour ce qui est de la coopération en matière d’immigration entre la Gabon et la France, la nécessité de faciliter les échanges entre les populations, afin de les rendre larges et souples. Car, à cette époque, tous les signaux affichaient un réel déséquilibre au détriment du Gabon. 

Les travaux de cette session s’articuleront donc autour de trois thèmes qui traiteront des difficultés liées à l’obtention des visas aux femmes célibataires, aux conjoints et enfants mineurs des fonctionnaires gabonais admis en stages de longue durée (2 à 3 ans) en France. Il sera également question de plancher sur les migrations professionnelles, ainsi que sur les actions de co-développement. 

Le ministre Guy Noël Nguieno a ainsi rappelé que ces accords doivent contribuer à atteindre trois objectifs : 
■«faciliter la circulation des personnes entre les deux pays, aussi bien pour les motifs économiques, professionnels, familiaux et médicaux que pour ce qui concerne les études et les stages. Il importe donc de s’accorder sur un système spécial de mobilité transfrontalière, en trouvant ensemble des approches équilibrées et solidaires; 
■Renforcer la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre l’immigration irrégulière en intensifiant et en concentrant notre perspective globale sur la coopération policière et en matière d’état civil ainsi que des domaines connexes ; 
■Enfin, soutenir les initiatives de co-développement, au profit du développement du Gabon». 

Au final, il s’agit de manœuvrer pour lutter efficacement contre l’immigration clandestine et favoriser la mobilité des compétences. 

Le ministre a ainsi envisagé un mode opératoire plus efficient pour une mobilité harmonieuse des compétences, et une stratégie de co-développement mieux adaptée, en donnant une meilleure visibilité aux actions bilatérales et multilatérales, à mettre en œuvre en faveur du Gabon, afin de proposer des solutions concrètes, efficaces et durables au défi des flux migratoires régulés par des mécanismes d’aide au retour. 

L’accord Franco gabonais est le premier accord relatif à a gestions concertée des flux migratoires et au codéveloppement à être ratifié. Il a été signé à Libreville le 5 juillet 2007, publié au Journal officiel de la République française du 6 septembre 2008 et est entré en vigueur le 1er septembre 2008. 

source: gabonreview

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