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Association des gabonais d'Amiens (AGA)
25 novembre 2006

Les négriers africains des temps modernes

Source: le potentiel(article recommandé par moussavou(st Etienne) pour nourrir le débat dit il...)

Comment expliquer que les "élites" aux commandes des pays d'Afrique noire s'enrichissent avec la complicité d'exploiteurs étrangers sur le dos de leur population paupérisée?

Comment expliquer que les "élites" aux commandes des pays d'Afrique noire s'enrichissent avec la complicité d'exploiteurs étrangers sur le dos de leur population paupérisée?
Pas de doute possible et c'est même une évidence, il n'y a rien qui différencie les attitudes des élites africaines d'aujourd'hui de celles des chefs indigènes d'hier qui s'étaient trouvé la bien triste vocation de vendre, très souvent pour de la pacotille, leurs propres sujets aux Arabes pour peupler les arènes dans le monde arabe et aux Européens pour aller travailler dans les plantations aux Amériques.
A ce sujet, un débat est ouvert actuellement entre penseurs africains. La question est celle de savoir pourquoi seuls les Noirs ont été vendus comme bêtes et non les autres. Avec la situation chaotique que traversent, si pas tous, du moins la plupart des pays d'Afrique noire aujourd'hui, il y a lieu de s'interroger aussi sur la complicité des élites politiques et intellectuelles africaines avec la maffia et les institutions financières internationales dans l'exploitation des richesses et de la paupérisation des populations africaines.
LE NOUVEAU MASQUE
Il n'est un secret pour personne que, après l'indépendance des pays d'Afrique noire, les nouvelles élites qui ont pris les commandes de ces Etats, se sont arrogées le "pouvoir" de défendre leurs populations. Tout en se déclarant, faussement d'ailleurs, nationalistes ou patriotes, elles ont installé, avec la complicité des élites occidentales, le monopartisme. Par la même occasion, elles se sont enrichies sur le dos de ces mêmes populations.
"Incarnant l'Etat, les ministres revêtent l'uniforme, se construisent des palais, arrêtent toute la circulation quand ils prennent le volant, organisent des défilés fastueux et exigent en général qu'on les traite comme des pharaons égyptiens... Les occasions ne manquent pas non plus (à ces détenteurs du pouvoir) d'accepter des pots-de-vin, d'arranger des contrats avec l'Etat, de détourner des fonds publics à des fins privées et de prendre des commissions de toutes sortes. Etre nommé ministre, c'est une chance unique de faire fortune", écrivait Arthur Lewis, il y a plus de quarante ans.
Aujourd'hui, les élites politiques et intellectuelles africaines ont davantage de comptes à rendre au monde occidental -ou à ce que l'on peut qualifier de communauté internationale- qu'à leurs propres populations. Et pour cause, ces élites vivent grâce à l'aide occidentale et aux rentes résultant de la vente des matières minières... Ainsi elles contribuent à l'exploitation des ressources naturelles comme du temps de la traite négrière où les chefs indigènes faisaient la chasse à leurs propres sujets pour les vendre contre des tissus et autres produits. Le comble dans cette situation est que ces négriers des temps modernes placent leurs fortunes dans des banques occidentales ou des paradis fiscaux. Résultat, les populations africaines s'appauvrissent davantage.
Et comme il est évident que la situation finisse par devenir intenable pour ces pauvres peuples d'Afrique noire, les complices des négriers africains font tout pour proposer des remèdes. C'est le cas de la lutte contre la pauvreté qui est devenue l'"évangile" tandis que les élites politiques et intellectuelles africaines en deviennent les apôtres attitrés voire même les affidés. Tout en luttant contre la pauvreté, ces élites se font du beurre pendant que les élites occidentales exploitent à la pelle les ressources naturelles et minières et les pauvres Africains s'enfoncent davantage dans la misère la plus noire. "Si moi, je ne le fais pas, l'autre le fera à ma place", dit l'exploiteur étranger. Du côté de l'élite politique africaine, c'est de la complicité: "Ce n'est pas moi qui changerais la situation et c'est le moment de faire fortune." Comme du temps de la traite des noirs, les populations africaines sont victimes de leurs propres frères.
Avec la mondialisation, la situation devient complexe. Hier, c'était les élites européennes qui agissaient sous contrôle de leurs gouvernements; aujourd'hui, ce sont les maffias indo-pakistanaises, libanaises et chinoises qui font les affaires avec les élites africaines au pouvoir. Actuellement, ces maffias peuvent décider de changer le régime politique dans un pays donné où elles sont puissantes. A la différence des élites occidentales, ces maffias restent indépendantes par rapport à leurs gouvernements respectifs.
En tout état de cause, tant que les penseurs africains n'ont pas encore trouvé des réponses de fond à la question de savoir pourquoi la traite négrière fut pratiquée avec la complicité des élites africaines, le continent noir risque de continuer d'être dominé par d'autres peuples. Au cas où les élites restent complices de la misère et contribuent à la domination de leurs propres frères, la population a le devoir de prendre son destin en main. Cela va exiger beaucoup de sacrifices et de patience. Peut-être les générations futures jouiront-elles de la liberté et de l'indépendance arrachées par leurs aïeux.

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Creil, le 20/09/07<br /> ü.O.C.E.A.C<br /> Office Culturel et Associatif de Creil<br /> ' : 03 44 24 85 53 - 6 : 03 44 29 52 76 <br /> Email :oceac@voila.fr<br /> + : Hôtel de ville, 7 allée du musée - 60100 Creil <br /> <br /> <br /> Affaire suivie par : Sandra VAUTOUR, chef de projet Mesdames, Messieurs,<br /> <br /> <br /> <br /> Objet : invitation 3ème édition du marché africain<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Mesdames, Messieurs,<br /> <br /> <br /> <br /> L’Office Culturel et Associatif de Creil dans le cadre de son programme : « Cycle des cultures d’ici et d’ailleurs », avec le soutien de la ville de Creil organise le samedi 13 octobre prochain son troisième Marché Africain autour du Centre des Cadres Sportifs de Creil. Chaque année un pays d’Afrique est mis à l’honneur. Après le Mali en 2005, le Rwanda en 2006, l’invité d’honneur en 2007 est le Congo-Brazzaville. Cette année, cette opération aura lieu en collaboration avec le Conseil Régional de Picardie : « Service des Solidarités Internationales et Coopération Décentralisée » qui organise les 12 et 13 octobre le Forum de la Coopération et de la Solidarité Internationales.<br /> <br /> Cette initiative portée par de nombreuses associations culturelles a pour objet d’identifier et de mettre en valeur les différentes cultures qui composent la cité, de favoriser la rencontre des cultures et des publics, de mobiliser différents partenaires autour d’un projet de connaissance mutuelle. Des animations artistiques, culturelles, humanitaires et littéraires entoureront la vente de produits artisanaux et alimentaires.<br /> <br /> Au-delà de la manifestation festive, cette rencontre est l’occasion de :<br /> <br /> - Rencontrer et d’échanger avec des acteurs associatifs qui développent des actions avec les pays d’Afrique.<br /> - Tisser et développer des liens et actions de solidarité avec les pays du sud.<br /> - Participer à des ateliers éducatifs sur les droits de l’enfant, du commerce équitable, <br /> - Découvrir différents aspects des cultures africaines, au travers de l’art, du jeu, des<br /> contes, de la musique, de la cuisine, …<br /> <br /> Nous serions heureux de votre participation à l’ouverture officielle de cette manifestation qui se tiendra le 13 octobre prochain à 11H30. En présence des Ministres congolais de la Culture et des Arts du et des Petites et Moyennes Entreprises, Chargé de l’Artisanat. De Monsieur l’Ambassadeur du Congo en France, Monsieur le Président du Conseil Régional de Picardie et Monsieur le Maire de Creil.<br /> <br /> Je vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de ma considération distinguée.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Président de l’Association<br /> <br /> <br /> <br /> Philippe MACHU
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